Au début de l’année 1990 dans les pays africains, la profession de motos taxi est pratiquée en raison de la crise économique. Le caractère informel du secteur d’activité dans lequel se trouve cette source de revenu pouvait lui dispenser de budget fiscal. C’est pour cette raison qu’il a connu un phénomène grandissant dans le domaine du transport. En Asie, le métier de moto taxi s’est déjà développé depuis un certain temps auparavant, également. Il n’est arrivé en Europe que vers la fin du 20ème siècle, notamment, dans les grandes agglomérations comme Paris ou Londres avec un tout autre argument et à but catégoriquement différent.

A Paris, ce type de transport urbain a connu son véritable décollage vers l’année 2003 avec l’entrée en piste de Moto Taxi 3000 et Paris Driver, de grands protagonistes solidement organisés et structurés. En 2008, l’on pouvait compter plus de 200 véhicules exerçant cette fonction et d’environ 500 personnes.

Pourquoi pas la moto ?

Mais pourquoi un tel développement s’est produit dans cette activité ? L’embouteillage provoqué par les milliers de voitures en milieu urbain, on l’appréhende déjà depuis un temps. Les privilèges des citoyens motards, on les a aperçu et convoité, en même temps, au quotidien. Il suffisait alors d’un premier acteur audacieux pour percer le chemin dans le domaine du transport de personne onéreux. Victime des bouchons en tout genre, les taxis classiques continuent d’exercer leur fonction. Pourquoi une solution alternative ne serait-elle pas la bienvenue dans cette jungle urbaine où les rues grouillent d’innombrables blocages en permanence ?

Est-on à l’abri du stress avec les motos taxi ?

Dans l’esprit des clients potentiels, cette initiative constituerait la meilleure clef pour remédier aux pertes incalculables générées par l’embouteillage, surtout pour les cadres d’entreprise sujets à des possibilités de plusieurs déplacements professionnels en un jour. Et d’un, pour éviter tout retard fatal à sa carrière, le trajet absorbe une partie considérable de la journée. Et de deux, assurer plus d’un rendez-vous important dans la journée garantit beaucoup plus de stress que de concentration.

Face à ces amertumes qui ne manquent pas de pourrir chaque quotidien du citadin, les motos taxi semblent être sujettes à de véritables encouragements. La SNCF (Société National des Chemins de fer Français) a affirmé que si le taux d’utilisation de la moto sera augmenté, le taux d’embouteillage va se diminuer d’un ordre très remarquable.

D’un autre point de vue, les motos taxi ne sont pas seulement destinées à vous épargner d’un sempiternel trajet avec une possibilité sans conteste d’apporter des bagages. Y avoir recours nous permet, également, de rester écologique. Ce, avec un rejet minime de gaz à effet de serre par ces véhicules ; un taux de rejet nettement plus faible que celui de la voiture, particulièrement. La pollution atmosphérique pourrait être ainsi réduite considérablement.

La considération du transport de personne à véhicule motorisé de 2 ou 3 roues ne s’est pas attardée à venir. Elaborée depuis l’année 2009, une règlementation officielle et spécifique est mise en place depuis le 1er Avril 2011. Côté sécurité et assurance, des critères précis et stricts s’appliquent aux conducteurs aussi bien qu’au véhicule. Concernant ce dernier, les sociétés de motos taxi laissent systématiquement à la clientèle de faire le choix parmi une liste de modèle de motos pour son trajet du boulot ou sa balade dans la capitale. Par la même occasion, elles emploient surtout les maxi scooters dans le genre du Honda Goldwing 1800 ou du BMW K 1200 LT, 650 cm3, pour mieux assurer la sécurité du passager d’une façon optimale. Ces conditions sont davantage appuyées par la mise à disposition d’accessoires de sécurité normalisés au passager. Casque, vêtements, gants, la panoplie est complète.